Article commencé fin 2009 et paru le: vendredi 16/07/2010.
Dernière mise à jour: 20/03/2011.
Sommaire
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Référence |
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01) Introduction
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02) Préparation de l'imac
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03) Préparation de l'Apple
IIe
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04) Relier l'imac à
l'Apple IIe
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05) BootStrapping
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06) Récupérer
le client ADTPro sur
disquette
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07) Transfert d'un disque image .DSK
de l'imac
vers l'Apple IIe
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08) Méthode pour
transférer un
disque image .NIB vers l'Apple IIe
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09) Transfert d'une disquette de
l'Apple IIe vers
l'imac
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10) Transfert d'un disque dur de
l'Apple IIe vers
l'imac
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11) La gestion des erreurs
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1) Introduction
Vous venez d'acquérir un Apple IIe mais vous n'avez pas ou
peu
de logiciels pour le faire fonctionner.
Il serait bien dommage de laisser cette machine inactive faute de
softs, car sachez-le, à sa belle époque, le
chiffre de
10.000 programmes disponibles était avancé quand
on
évoquait la logithèque de cet ancêtre.
Même si ce chiffre était à mon avis
exagéré, il n'en demeure pas moins vrai
qu'aujourd'hui,
on en trouve une multitude sur internet sous forme de disques images au
format .DSK, .DO ou .PO, tous disponibles au
téléchargement depuis
votre ordinateur moderne.
L'objectif de cette page est de fournir une série de
tutoriaux
expliquant pas à pas comment
faire communiquer un ordinateur moderne avec un Apple IIe à
l'aide d'un
outil dédié.
Avec ces informations, vous pourrez transférer tous les
logiciels
glanés sur le
net vers votre Apple IIe pour les voir tourner en "vrai" et ainsi
revivre une époque vieille de presque 30 ans.
L'outil que je vais vous présenter s'appelle ADTPro
(Apple Disk Transfer version
ProDOS).
Dans le cadre de cet article, la machine moderne est un imac et la
machine ancienne, un Apple IIe "enhanced" en version platinum
doté de
64 ko.
Bien entendu ADTPro ne se
limite pas à
ces 2 configurations,
aussi vous pouvez l'utiliser sur un PC et sur des Apple //c, IIe plus
anciens ou IIgs.
C'est juste la connectique qui peut changer pour les //c et les IIgs,
l'utilisation du logiciel restant identique.
L'imac va jouer le rôle d'un serveur à
l'écoute et l'Apple IIe celui
d'un client effectuant des demandes et recevant des réponses.
ADTPro est donc
composé de 2 parties: une partie
fonctionnant sur la
machine moderne et un programme client écrit en langage
machine et
exécuté sur le vénérable 8
bits.
Si vous n'avez vraiment aucun logiciel du tout, mon conseil est de
mettre les 2 machines l'une à
côté de l'autre
pour faciliter le processus.
De nos jours, quand on fait communiquer son ordinateur moderne avec
l'extérieur, il est fréquent d'utiliser des
technologies
sans fil
(Wi-Fi ou Bluetooth).
Mais compte tenu de l'age des Apple II 8 et 16 bits, la communication
se
fait par voie filaire (pour les configurations les plus communes).
Certes il existe des cables de plusieurs mètres permettant
d'avoir les
2
machines à distance l'un de l'autre, mais il faut savoir
qu'en
fonction
de ce que
vous
voulez faire, il peut être nécessaire de taper sur
l'Apple
IIe des instructions (parfois longues) affichées sur
l'écran du mac. Aussi c'est plus simple de rapprocher les 2
ordinateurs pour ne pas faire des
aller-retours ou écrire/imprimer ces instructions.
Voici des photos du matériel que j'ai utilisé
pour cet
article.
Les pré-requis côté mac et Apple IIe
sont
détaillés dans les paragraphes suivants.

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Dans les tutoriaux, vous trouverez
à plusieurs
reprises cette icône indiquant une note informative.
Si vous ne vous intéressez qu'aux transferts imac/Apple IIe,
vous
pouvez
sauter chaque note car cette lecture n'est en rien indispensable dans
l'objectif qui nous intéresse.
A noter que pour les chapitres sur les transferts, j'ai
répété les pré-requis de
configuration et
la sélection du répertoire courant afin de
pouvoir les
lire indépendamment les uns des autres.
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2) Préparation de l'imac
OPERATING SYSTEM
Mon imac est doté de la dernière version de
Mac OS X (Snow
Leopard).
PORT SERIE
La communication entre l'imac et l'Apple IIe va s'effectuer
grâce
au protocole
RS-232.
Pour ce faire, il est nécessaire que les 2 ordinateurs aient
un
port série.
Or l'imac n'en a pas.
Il faut donc trouver un adaptateur USB/série.
Il en existe plusieurs modèles de plusieurs marques
différentes.
Personnellement, j'ai pris le 1er que j'ai trouvé : le
modèle TU-S9 de chez TRENDnet
(avec
chipset Prolific).
Il ne m'a couté que 15
euros dans une petite boutique. Mais j'ai noté qu'il est
vendu
pour beaucoup plus cher dans les grandes enseignes (type Surcouf) de la
région parisienne.
Voici ci-dessous une photo de l'adaptateur une fois
déballé:

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Sur le site officiel d'ADTPro,
l'auteur
signale
avoir rencontré
des problèmes avec des adaptateurs à base de
chipset
Prolific.
D'après ses dires (et le témoignage d'autres
personnes),
il peut arriver que le transfert
s'arrête en cours de route : le process se fige.
De mon côté, je n'ai pas noté ce type
de
problème. Il faut peut-être en faire beaucoup pour
avoir
le soucis ou utiliser un adaptateur d'une autre marque, je ne sais
pas...
Aussi, il conseille un autre modèle
avec une puce de marque FTDI
(Future Technology Devices International Ltd).
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Mise à jour du 20/03/2011: L'ancien RTELien Foxx
m'a
sympatiquement fait savoir qu'il a pu effectuer des transferts avec un
autre cable à base de chipset Prolific.
Voici la description de l'article que l'on trouve sur le site
rueducommerce.fr:
Ref article : 151020
Adaptateur USB 1.1/Série RS-232 DB9+DB25
ADAPTATEUR USB 1.1 SÉRIE UNIVERSELLE
Connexion USB 1.1 type A à tous types de
périphérique série (RS 232) DB9M.
Vitesse de transmission théorique maximum en USB jusqu+à
12 Mbps.
Livré avec adaptateur DB9F/DB25M.
Adaptateur avec câble, auto-alimenté.
Compatible Windows 98/2000/XP/Vista (32/64bits).
Note de Deckard: Je ne mets pas la photo du site
car elle ne correspond
pas au cable vendu...
Grâce à ce cable, Didier a pu, je
cite, "alimenter en
'barefeet' mon II+ sans aucune disquette pour démarrer,
par liaison avec la Super Serial Card en mode terminal. Ensuite, j'ai
pu créer des disquettes ou des images à 115200".
Il faut installer un
driver 2303 sur l'imac pour que l'adaptateur TU-S9 que j'ai
acheté
soit pris
en compte.
On le trouve sur le CD-ROM fourni avec (CD version 1.32).
Comme la date me paraissait assez ancienne (>3 ans pour la
version
PL2303_1.2.1r2.dmg marquée compatible Mac OS 10.1
à
10.5), je suis allé sur le site du constructeur.
Rien de neuf : cela fait des années que ce driver n'a pas
évolué.
Mais bon, ça marche chez moi sur un Snow Leopard.
Cliché des éléments livrés
avec
l'adaptateur:
L'installation ne pose aucune difficulté
particulière. Il
suffit de
double cliquer sur le package.
A noter que quand l'adaptateur est connecté, à
chaque
démarrage de l'imac Mac OS X
pense que cette
interface nécessite une configuration
supplémentaire, ce
qui n'est pas le cas. Quand l'écran suivant apparait, je
clique
juste sur "Annuler":
Mise à jour du 20/03/2011: Didier me signale qu'avec son cable
USB/Série, il a du télécharger la dernière
version du driver Prolific pour que cela marche.
Cette dernière version
(md_PL2303_MacOSX10.6_dmg_v1.4.0) est compatible Snow Leopard
et est disponible sur le site de Prolific.
JAVA
Comme mentionné dans l'introduction, l'imac fait office de
serveur.
Sur le site d'ADTPro, il est
mis en avant la
grande
compatibilité du logiciel avec les différentes
architectures existantes (pour le côté serveur) en
précisant que le programme a été
écrit en
langage java.
Il faut donc qu'une machine virtuelle
java soit installée sur l'imac.
Ce qui est normalement toujours le cas. Sur ma machine, il y a une
version SE 1.6 64 bits.

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On trouve la double appellation "java
SE 1.6" et
"java 6 Standard Edition": il s'agit de la même chose.
Le "1."
devant le "6" n'est pas systématiquement indiqué.
On trouve plus communément l'appellation "java 6"; ce
chiffre donnant
l'impression d'une
révision majeure.
L'appellation "java
1.6" est surtout utilisée quand on désigne le
numéro interne.
Cette confusion a été introduite
par les commerciaux de chez Sun
Microsystems
(à présent
dans le giron d'Oracle) depuis
la version 1.5
aussi appelée (vous vous en doutez): java 5.
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Pour savoir quelle est la version sur votre machine, vous pouvez ouvrir
une fenêtre en mode terminal et taper l'instruction suivante
sur
une ligne de commande: java
-version
Info du 19/05/2010: la version 1.6.0_20 est disponible
via la mise à jour logicielle des
Préférences
Système. Je précise ce dernier point car j'avais
lu il y
a quelque temps dans un magazine mac qu'Apple ne proposait pas la mise
à jour par ce service et qu'il fallait soi-même
télécharger et installer les mises à
jour java, ce
qui n'est pas vrai.
Il est aussi possible de lancer dans le répertoire
Applications
/ Utilitaires, le programme Préférences java.app
pour
savoir quelle est la version de java qui sera lancée par
défaut.
Normalement, pour Snow Leopard, c'est JAVA SE 6 64 bits:
Rassurez-vous: ADTPro
n'exploite pas les fonctionnalités propres à la
toute
dernière version de Java.
Il n'est pas nécessaire d'avoir la dernière
mise à jour de la JVM (Java
Virtual Machine).
Les rares fois où ça a été
le cas, c'était par erreur (la compilation avait
été faite avec comme cible Java 1.6).

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Il ne faut néanmoins pas
se laisser
"abuser" par cette compatibilité "universelle" (Write once,
run
anywhere).
Certes le programme proprement dit est en java, mais il s'appuie pour
la bibliothèque RXTX
qui implémente la communication
série en langage C.
Le lien entre java et C est assuré par la technologie JNI.
L'auteur d'ADTPro doit donc
livrer pour chaque
version de son
programme des compilations de RXTX spécifiques à
chaque
plateforme (Windows, Unix/Linux et Mac, en version 32 et 64 bits);
processus assez lourd et dangereux si c'est l'utilisateur qui doit se
charger de la configuration.
Il faut s'assurer de la compatibilité à chaque
changement
de version (Java, architecture, RXTX).
Heureusement, sur imac avec Snow Leopard, tout est transparent: il n'y
a rien à configurer manuellement. Un double clic et c'est
parti...
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ADTPRO
Pour récupérer la dernière version d'ADTPro, il
faut cliquer sur le lien "Download" du site
officiel.
Pour cet article, j'ai utilisé la version 1.1.4 qui n'existe
officiellement qu'en anglais et en coréen sur le site de
l'auteur
américain,
David Schmidt.
Aussi, vous pourriez être surpris de voir les textes en
français sur les copies d'écran de cette page.
Il s'avère que j'ai ajouté à la 1.1.4
un fichier
de "properties"
afin d'en
avoir une version dans la langue de Molière. En java,
l'internationalisation (I18N) a été
facilitée par
l'emploi de fichiers externes de propriétés (ResourceBundle) contenant tous les
textes.
A noter qu'à partir de la version 1.1.5, le support du
français est officiel grâce à la
traduction
d'Antoine Vignau qui a donc
été
plus rapide que moi
pour proposer les chaînes de texte dans notre langue.
Mais bon, comme j'avais fait le boulot, j'ai gardé ma
traduction.

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Si sur le programme que vous
utilisez, il est
indiqué ADTPro v.r.m.,
cela signifie que
l'auteur ou la personne ayant
compilé le projet a oublié de mettre à
jour l'info de versioning.
En effet, v.r.m. sont les initiales pour Version Release Milestone,
donc les attributs qui permettent de différencier chaque
nouvelle
sortie d'ADTPro.
Ces valeurs v.r.m. (propriété versionString) sont
à indiquer au
préalable dans le script Ant (build.xml)
qui
construit le projet.
Pour les accros de la sécurité, si vous avez
téléchargé ADTPro
sur le
site officiel, vous pouvez l'installer les yeux fermés.
Son auteur est un contributeur de longue date aux forums Apple II.
Le programme est sous licence GPL v2 et bien entendu les sources
complets sont fournis avec.
Par principe, je ne recommande pas de télécharger
le programme sous
forme exécutable prête à l'emploi
ailleurs que sur
le site officiel.
La diffusion du programme (tout comme l'intérêt
suscité par l'Apple II
aujourd'hui) reste confidentielle aussi il est fort peu probable
qu'une personne mal intentionnée se soit amusée
à hacker le code. Mais
bon, il ne faut jamais sous estimer la connerie humaine...
Si vous êtes paranos et avez du temps à perdre,
vous pouvez toujours
essayer des
décompiler les classes java. Si un saboteur de .DSK est
passé par là,
il est probable qu'il aura utilisé un obfuscator java
(genre Zelix
KlassMaster, Dash-O, Allatori, Proguard, RetroGuard
ou yGuard) pour cacher ses
bêtises et vous
saurez tout de
suite que ce téléchargement est à
mettre à
la poubelle au plus vite.
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Une fois le fichier .dmg téléchargé,
il suffit de
double cliquer dessus
pour
l'ouvrir (comme toute image disque montable).
Pour installer l'application, à noter qu'IL NE FAUT PAS se
contenter de copier le fichier .app
dans le répertoire Applications car les autres fichiers
présents dans le .dmg sont aussi utilisés.
Le plus simple est de créer un répertoire
dédié ADTPro
dans le
répertoire des applications
et de copier l'intégralité du .dmg dedans. Cette
manipulation ne peut se faire bien entendu que si vous connaissez le
profil et le mot de passe de l'administrateur de votre imac. A noter
qu'à part ces phases d'installation, ADTPro
s'utilise avec un profil "user" classique.
Ci-dessous l'installation sur ma machine:
Il suffit de faire glisser ADTPro-1.1.4.app vers le Dock pour l'ajouter
aux autres programmes indispensables à tous fans de l'Apple
II.
Un clic sur l'icone de droite et le serveur se lance.
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3) Préparation de l'Apple IIe
CARTE SSC
Afin d'avoir un port série sur l'Apple IIe, il faut
impérativement installer dans la machine une carte super
série ou compatible (SSC = Super
Serial Card).
Si vous n'en avez pas:
- Essayez d'en acheter une sur ebay.com, on en trouve plein:
que ce
soit des versions originales Apple ou des clones (comme la Super Serial
Board SSB-1 à $24.95 chez kpsurplus
ou
chez MC Price Breaker).
- Il y a des associations comme WDA
qui organisent des journées
dédiées
à une machine avec possibilité
d'acquérir du
matériel en double.
- J'ai vu aussi que l'auteur d'ADTPro
en
propose d'occasion à la
vente.
Ci-dessous les photos d'un clone et d'une vraie SSC:
A ma connaissance il existe plusieurs révisions de la carte
SSC
mais
elles devraient toutes fonctionner (avec un transfert en vitesse
standard).
Une carte SSC (ou compatible) doit être configurée
à l'aide des switchs et d'un block jumper se trouvant dessus.
Chaque carte SSC a en haut à gauche 2 blocs de 7 switchs
chacun.
Le
bloc de
gauche s'appelle
SW1 et celui de droite SW2.
Selon les cartes, les couleurs de
ces blocs peuvent varier.
Personnellement, j'ai 3 cartes différentes avec des couleurs
de
blocs
en bleu, rouge et vert.
Par ailleurs, la forme des dips-switchs aussi peut être
différente d'une
carte à l'autre.
J'ai des switchs qui se poussent vers le haut ou vers le bas (forme
carrée ou forme arrondie légèrement
pyramidale) ou des switchs
qui s'enfoncent en haut ou
en bas.
Quelques clichés: (ATTENTION: pour le réglage des
switchs, voir plus bas. Ici ils ne sont pas configurés
correctement: c'est juste pour la photo des différents
modèles).
Sur le modèle que je vais utiliser pour cet article (celui
de
gauche), un switch peut être
placé vers le
haut (valeur ON) ou vers le bas (valeur OFF):

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Dip en position ON
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Dip en position OFF
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Le régleage des DIPS de SW1 et SW2 est indispensable.
Si vous avez lu le manuel de la SSC, vous savez
déjà
qu'il était
possible de configurer la carte par voie logicielle et c'est ce que
fait le
client ADTPro.
Mais c'est une bonne chose d'effectuer un réglage complet des
dips pour avoir une
configuration standard exploitable et ainsi éviter tous
problèmes au moment du bootstrapping quand il n'y a aucun
logiciel en
mémoire, pas même le client (qui n'est pas encore
chargé).
Le détail du réglage est donné au
paragraphe suivant.
Je dois auparavant dire 2 mots sur un autre
élément physique servant à
configurer la carte SSC.
En plus des 2 blocs de switchs SW1 et SW2, une carte SSC a aussi un
bloc Jumper.
Il s'agit d'un petit élément amovible avec une
flèche dessus qui indique la nature de l'unité
que l'on
connecte à la SSC.
Attention à ne pas se tromper : le block jumper ne
désigne pas le rôle de la SSC.
On met le block jumper à l’état :
MODEM si on relie la SSC à un modem.
TERMINAL si on relie la SSC à une imprimante (printer) ou
une
table traçante ou un autre apple II.
Cet élément est très fragile car comme
une puce,
il est doté de pattes... qui se tordent si elles sont
forcées.
Je recommande vivement l'usage d'un extracteur de chips ou d'un
tournevis fin si vous devez l'extrait pour changer le sens de la
flèche.
CONFIGURATION DE LA CARTE SSC
La configuration de la carte SSC dépend du type de cable que
vous possédez: cable imprimante ou cable null modem (voir
paragraphe suivant).
Si vous avez un cable imprimante, il faut régler la carte en
mode "Terminal".
Si c'est un cable null modem (un vrai!) que vous avez sous la main, la
SSC doit
être utilisée en mode "Modem".
Réglage
en mode
Terminal:
Pour les 2 blocs de switchs:
SW1
1 OFF 1 & 2 & 3 &
4: 9600 bauds (vitesse
standard)
2 OFF
3 OFF
4 ON
5 OFF 5 & 6 : printer mode
6 ON
7 ON RS232C Communication mode
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SW2
1 ON 1 stop bit
2 ON carriage return delay
3 OFF 3 & 4: 80 characters per
line
4 ON
5 ON card generates line feeds
6 OFF no interrupt
7 OFF RS232C Communication mode
|
On retiendra surtout le rôle très important pour
SW1 des
dips:
1 à 4 => vitesse en bauds
5 et 6 => mode modem ou terminal
Pour utiliser un cable d'imprimante (printer cable), il faut faire
pointer le jumper block sur le mot TERMINAL (ou printer). La
flèche
doit pointer vers le bas.
Ce qui donne au final la configuration suivante:
Réglage
en mode Modem:
Pour les 2 blocs de switchs:
SW1
1 OFF 1 & 2 & 3 &
4: 9600 bauds (vitesse
standard)
2 OFF
3 OFF
4 ON
5 ON 5 & 6 : modem mode
6 ON
7 ON RS232C Communication mode
|
SW2
1 ON 1 stop bit
2 ON 8 data bits
3 ON 3 (not used) & 4: no parity
4 ON
5 ON card generates line feeds (LF) out
6 OFF no interrupt
7 OFF RS232C Communication mode
|
Pour l'emploi d'un cable null-modem (data transfer cable), il faut
régler le jumper
block pointant sur le mot MODEM, c'est la dire la flèche
vers le haut.

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Ce qui donne au final la configuration suivante:

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|
Une fois la carte SSC configurée, il ne reste plus
qu'à
l'insérer dans un slot de l'Apple IIe.
Par convention, la carte SSC peut se mettre dans le slot 1 ou dans le
slot
2.
Le slot 1 est traditionnellement dédié
à une
interface d'imprimante et le slot 2 pour une carte modem ou une carte
communiquant avec un modem.
Ici j'ai mis la carte dans le slot 1 mais j'aurai très bien
pu
la mettre en slot 2 (ou ailleurs) avec la même configuration:
ça
aurait
aussi fonctionné. (Une convention n'est en aucun cas une
obligation).

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Il est possible d'utiliser ADTPro
sans carte SSC.
Mais les 2 autres solutions disponibles sont à mon sens
beaucoup
plus restrictives:
Il est possible de faire tourner le programme avec une connexion
ethernet mais cela nécessite d'acheter pour l'Apple IIe une
carte d'interface supplémentaire.
Or la seule qui est encore disponible (par intermittence) est l'Uthernet
vendue 89 dollars US par a2RetroSystems (Glenn
Jones).
Ce prix est largement supérieur à celui d'une
SSC. Je ne peux pas vous en
dire plus, car je n'ai pas encore trouvé le temps de tester
la mienne!!
Il est aussi possible de faire fonctionner ADTPro
en utilisant une
connexion par cable audio (l'Apple II ayant un port cassette). Mais la
lenteur des transferts est
rédhibitoire même si le client Apple II a le
mérite
d'exister. C'est vraiment la roue de secours quand tout le reste a
échoué.
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DISQUETTES
Vous devez ensuite installer dans le slot 6 de la machine un controleur
de drives et y connecter un lecteur de disquettes 5" 1/4.
Vous devez avoir sous la main des disquettes vierges 5,25 pouces sur
lesquelles seront stockées les programmes que vous avez
récupérés sur internet.
Attention: ces disquettes NE DOIVENT PAS ETRE des HD=Haute
Densité (1,2 MB) mais des
DD (double density) pour le stockage de 140 KB d'informations par face.
(Méfiez-vous, je viens de voir sur ebay.fr un vendeur qui
présentent
des HD comme étant utilisables sur Apple II et PC. Si vous
achetez ça,
vous n'irez pas bien loin avec...)
Les disquettes doivent avoir un anneau de renforcement au milieu comme
sur l'exemple ci-dessous (l'anneau est blanc sur la photo):
Elles peuvent être prévues pour un stockage SS
(Single
Sided) ou DS (Double Sided). Je crois me
souvenir que cela
signifie que
le fabriquant certifie le bon fonctionnement pour 1 face ou pour les 2.
Mais même pour une SS, il n'y a pas de raison que la 2nde
face ne
marche pas. J'ai beaucoup de SS et j'utilise toujours les 2 faces.
N'oubliez pas que les lecteurs de disquettes 5,25 pouces standards de
l'Apple II n'ont qu'une
seule tête de lecture.
Sur d'autres machines, il y en a deux: le drive peut lire les 2 faces
d'une disquette sans que l'utilisateur ait à la manipuler.
Il
suffit d'une seule
encoche sur la droite pour signaler si la disquette est
protégée ou non
contre l'écriture.
Sur l'Apple II, pour accéder à la 2nde face, il
faut
sortir la
disquette du lecteur, la retourner et la remettre dedans.
Et même ainsi, il faut s'assurer que l'on puisse
écrire
dessus: quand
la disquette n'est pas vendue avec 2 encoches, il faut faire la seconde
soi-même en
face de celle existante.
Une
paire de ciseaux à ongles suffit amplement pour
réaliser
l'opération mais si vous êtes perfectionniste,
vous pouvez
toujours rechercher un disk notcher pour faire vos trous:
ça
se trouve encore sur ebay.com.
Illustration: on ne peut pas écrire sur la face 2 de la
disquette de gauche et c'est possible sur celle de droite.
Le formattage de ces disquettes sera effectué avec ADTPro
comme
nous le verrons un peut plus loin.
Inutile donc de mettre une disquette dans le lecteur pour le moment.

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Si vous n'arrivez vraiment pas
à mettre la main
sur des disquettes 5,25" compatibles avec l'Apple II, il vous reste
encore une solution pour jouer sur votre vieille machine sans avoir
à
débourser un centime de plus. Il existe en effet une
application
multi-plateforme basée
sur une approche similaire (serveur java/RXTX et client Apple II) mais
qui permet de charger directement dans la mémoire de l'Apple
II des
jeux par le biais du port série.
Son nom: Apple // Game Server,
écrit par Brendan Robert
(BLuRry) et Nick
Westgate (Sicklittlemonkey).
Le projet est téléchargeable ici
sur Sourceforge.
Une vidéo sur youtube.com
est également disponible.
L'ancien
site
encore hébergé par Berlios
donne des
informations
intéressantes.
|
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4) Relier l'imac à l'Apple IIe
On a du côté de l'imac un adaptateur
USB/Série se
terminant par un
connecteur DB9 male.
La carte SSC est, quant à elle, livrée avec un
embout
sous forme de
nappe
amovible terminée par un connecteur DB25 femelle:
Il faut donc un cable ayant d'un côté un
connecteur
DB9F et de l'autre côté un connecteur DB25M; cette
solution filaire
pouvant prendre la forme
d'un cable d'imprimante ou d'un cable null modem.
Ce qui en théorie devrait être simple ne l'est
malheureusement pas pour
l'Apple IIe contrairement à l'Apple //c ou l'Apple IIGS qui
eux
ont des
cables bien identifiés du fait de la présence de
connecteurs
particuliers (repectivement un connecteur DIN 5-pin et un connecteur
mini-DIN 8-pin).
Le problème pour le IIe vient du fait que deux cables
DB9F/DB25M
qui se
ressemblent extérieurement en tous points peuvent avoir un
cablage
interne différent et donc ne pas donner le
résultat
attendu.
Aussi à moins d'avoir indiqué sur un cable
nouvellement
acheté sa
fonctionnalité, il sera bien difficile de dire à
quoi il
sert quelque
années plus tard.
Ce problème est par ailleurs accentué par le flou
et
l'inexactitude des
descriptions des cables en vente sur le marché.
Pour illustrer mon propos, j'ai par exemple voulu acheter un cable
null-modem sur ebay.fr.
Voici le type de description que l'on peut trouver:
"Cordon null Modem SUBD9F/25M - 1.80M
Utilisation micro à imprimante en série ou
switch/buffer
à imprimante en série.
Câble
blindé,
moulé, vis longue.
Liaison modem null.
Câble
DB25/DB9".
Alors s'agit-il d'un cable null-modem ou d'un cable d'imprimante?
C'est le souk au point qu'il n'est pas rare de lire qu'il est plus
simple de s'en construire un pour être sur de ce qu'il y a
dedans!!
Franchement, je trouve cela assez navrant et qui a du temps
à
perdre à
cela quand l'objectif est surtout d'utiliser ADTPro
pour faire ces
transferts?
Surtout que du temps, il va en
falloir
car le transfert de l'imac vers l'Apple II et l'écriture sur
la
disquette n'est pas un process instantané.
Finalement, c'est chez un commerçant américain
d'ebay.com
que j'ai
trouvé le conseil le plus adapté à ma
recherche
(mais je ne dis pas que c'est toujours vrai!):
"Cables in male-to-female configurations
are typically
used as serial printer cables, while female-to-female versions are
typically connecting two PC serial ports".
J'ai donc appliqué ce principe et ça a
marché pour
moi.
J'ai pu tester 3 cables différents avec succès: 2
avec
des embouts
mixtes qui se sont avérés être des
cables
d'imprimante et un cable
null-modem DB9F-DB9F que j'ai utilisé conjointement avec un
adaptateur
DB25.
Avant de décrire ces configurations dans le
détail, j'ai
trouvé
intéressant de copier ici un texte extrait du manuel du
logiciel
de
télécommunication bien connu ProTerm
3.1
(société
InTrec) et qui en dit long sur
la galère
des cables pour les pros du
secteur:
Cables differ from application to application, and
even though the connectors on the cable ends are the same, and the
cable has the exact same external appearance, the internal wiring can
be completely different.
The connections between the wires and pins determine how the cable
operates.
Troubleshooting & Cable Diagnosis
Cable type is determined by both physical appearance (the type of
connectors used on both ends) and internal wiring (often referred to as
the "pinouts").
While the connector types can be determined from visual inspection,
internal wiring is another matter.
Unfortunately, a cable can have exactly the right "look" but not be
able to work in the desired capacity.
Cables designed especially for printer use and cables designed for
modem use can look exactly a like externally but a rewired differently.
One example of physical similarity is a cable used between the
ImageWriter I and a serial card and a cable used to drive a modem with
a serial card.
These two cables look identical externally but when you compare the two
wiring diagrams shown in this Appendix, you can easily see that neither
cable can replace the other because they're wired differently.
There are literally hundreds of cable designs and its much too easy to
mix them up if they are judged by physical appearance alone.
Unless they are clearly marked, once they're separated from their
original packaging, they can only be distinguished by electrical
diagnosis).
More than ninety percent of the phone calls to the InTrec Tech Support
department stating modem initialization failure, occur because the
customer has a cable designed to be used with a printer.
In almost every case, the customer doesn’t believe they could
have the wrong cable, because, "The dealer sold me the right one" or
the package was marked "modem cable" meaning it has to be correct.
Apparently, unfortunately and seemingly, some dealers look at a cable's
connectors, and if they match up with the computer and the modem -
"That’s the right cable."
As often happens, after some checking, we often get a call or letter
thanking us for pointing out the problem, verifying that the cable was
wrong.
Voici à quoi ressemble les embouts des cables
série dont
il est question ici:
Voici les 3 cables qui ont fonctionné lors de mes tests:
1er cable:
"Straight-through" pour imprimante (printer cable) avec plusieurs
embouts:
Connexion avec la SSC sur l'Apple II et l'adaptateur
USB-Série
relié
à
l'imac:
2nd cable:
"Straight-through" simple pour imprimante (printer cable):
même
schéma que pour le précédant.
+------+------------+
+------------------+
+--------------+-------+
! imac ! Adaptateur
!
!
printer
!
!
SSC ! Apple !
!
!
USB
!
!
cable
!
! Jumper block ! II !
!
!
Série !
DB9M DB9F
!==================! DB25M DB25F
! (Terminal)
! !
!
!
!
! Straight-through
!
!
! !
+------+------------+
+------------------+
+--------------+-------+
Connexion avec la SSC sur l'Apple II et l'adaptateur
USB-Série
relié
à
l'imac:
3ème
cable:
null-modem (crossover cable) et son adaptateur DB25:
+------+------------+
+------------+
+------------+
+--------------+-------+
! imac ! Adaptateur
!
! cable
!
!
Adaptateur
!
!
SSC ! Apple !
!
!
USB
!
! null modem
!
! DB25
!
! Jumper block ! II !
!
!
Série !
DB9M DB9F !============!
DB9F DB9M !============! DB25M DB25F
!
(Modem)
! !
!
!
!
! crossover
!
!
!
!
! !
+------+------------+
+------------+
+------------+
+--------------+-------+
Connexion avec la SSC sur l'Apple II et l'adaptateur
USB-Série
relié
à
l'imac:
J'ai également réussi à faire des transferts avec
un autre type de cable mais il est difficilement trouvable car il a
été conçu "sur mesure" pour les Apple II 8 et 16
bits.
Aussi à moins de fouiner sur ebay, vous n'en trouverez pas
à tous les coins de rue contrairement aux 3 solutions
évoquées
plus haut.
4ème
cable:
CrossWorks
Ce cable spécial
était vendu avec
l'application CrossWorks de la
société SoftSpoken,
programme
spécialisé
dans
les échanges entre PC et Apple II.
Il est doté d'embouts multiples: //c, Laser 128, IIGS, //c+ et
IIe d'un côté, DB9F et DB25F de l'autre.
Ce cable fonctionne sans problème avec
mon Apple IIe et la SSC configurée en mode modem avec le
paramétrage décrit précédemment.
Il n'est nullement nécessaire d'avoir un adaptateur DB9M-DB25M
pour la connexion à la SSC
puisque le cable a déjà un embout DB25M.
+------+------------+
+------------+
+--------------+-------+
! imac ! Adaptateur
!
! cable
!
!
SSC ! Apple !
!
!
USB
!
! CrossWorks
!
! Jumper block ! II !
!
!
Série !
DB9M DB9F !============!
DB25M DB25F
!
(Modem)
! !
!
!
!
!
!
!
! !
+------+------------+
+------------+
+--------------+-------+
Quelques clichés des embouts et le descriptif de la doc
officielle.
Et la connexion entre les 2 machines (via l'adaptateur USB/série
côté imac):
Retour sommaire
05) BootStrapping
A présent que la connectique est en place entre les 2
ordinateurs, on va pouvoir commencer les opérations.
Je pars du principe que vous n'avez aucun logiciel disponible pour
votre Apple IIe sur disquette.
Allumage des 2 machines.
L'apple IIe effectue ce que l'on appelle un slot-scan de
démarrage: il recherche une
unité bootable depuis le slot 7 vers le slot 1 pour charger
un
système d'exploitation.
Il a trouvé le controleur de drives dans le slot 6 mais
comme il
n'y a pas de disquette, il ne trouve rien à charger et le
lecteur tourne
"à vide".
Appuyez en même temps sur la touche CONTROL et RESET pour
l'arrêter.
Sur l'écran, vous devez avoir un écran similaire
à
celui-ci avec le curseur qui clignote:
L'Apple IIe est en attente d'instruction.
On le laisse pour le moment car il faut tout d'abord s'occuper de
rendre le serveur fonctionnel.
Après avoir lancé le programme (serveur)
ADTPro sur
l'imac,
vous devez avoir sur l'écran la fenêtre suivante
avec en
bas l'état "Déconnecté":
Sur l'Apple IIe, on a défini avec le réglage des
switchs
SW1 et SW2 de la SSC une vitesse de transfert équivalente
à 9600 Bauds.
Il faut configurer le serveur pour qu'il ait la même vitesse.
Pour cela, il faut aller dans le menu "Fichier" > "Configuration
Série".
Dans la section "Port", choisir le port disponible suite à
l'installation du driver de l'adaptateur USB/série (ici
/dev/tty.usbserial) et
préciser la vitesse de 9600 bauds.
Dans la section "Amorçage", sélectionnez une
attente de
150 pour la vitesse de 9600 bauds.
La validation s'effectue en cliquant sur le bouton "Ok".
Pour activer le serveur avec sa connexion série, il suffit
de
cliquer sur le bouton "Série" (à gauche).
Quand c'est fait, le bouton parait enfoncé et l'indicateur
en bas de la fenêtre indique
l'état: "Connecté".
Dans l'immédiat, il n'y a aucun programme chargé
en
mémoire de l'Apple IIe.
Pour pouvoir faire des transferts, il est impératif que
l'Apple
IIe ait un système d'exploitation en mémoire
ainsi que le
client ADTPro.
Il va falloir que le serveur lui envoie, c'est ce qu'on appelle
l'amorçage (ou bootstrapping en anglais).
Pour savoir quelle est la manipulation à effectuer, on se
renseigne auprès du serveur!
On va commencer par l'amorçage du système
d'exploitation
ProDOS.
Pour cela, on sélectionne dans le menu "Amorçage"
>
"Envoyer ProDOS":

|
Le serveur nous répond en donnant la marche à
suivre qui
consiste à taper des instructions sur l'Apple IIe.

|
A quoi correspondent ces instructions?
C'est ce que l'on va voir maintenant.
Il va falloir d'abord taper: IN# suivi du numéro du slot
dans
lequel
se trouve la carte SSC.
Le serveur sur l'imac ne sait pas où se trouve la SSC dans
l'Apple IIe aussi il affiche IN#2 par défaut, ce qui n'est
pas
adapté à notre cas de figure ici.
Comme on a inséré la SSC en slot 1, on devra
taper la
commande: IN#1 et appuyer sur la touche RETURN pour valider.

|
J'ai déja vu un message
d'une personne sur
un forum qui signalait ne pas trouver la touche #.
Si vous avez le même problème, voici quelques
infos pour
vous.
Les claviers français de l'Apple IIe sont à la
fois
AZERTY et QWERTY!

|
Cliquez pour agrandir.
|
Comme beaucoup de logiciels n'existaient qu'en version anglophone, il
était possible de choisir le type de clavier à
utiliser
en manipulant un switch situé sur le devant de la machine
(sous
le clavier) pour passer de l'un à l'autre.
C'était pratique car certaines touches ne sont pas au
même
endroit. Alors que leur emploi en QWERTY est pratique (et
justifié), sur un clavier
AZERTY ça pouvait devenir du n'importe quoi. Par exemple sur
des
jeux, certaines touches doivent être rapprochées
pour
être manipulées avec une seule main.
Avec un clavier AZERTY, s'il faut faire de la gymnastique avec les 2
mains, on ne risque pas d'exploser les scores.
Sur le clavier certaines touches ont donc à la fois le
caractère d'un clavier AZERTY et celui d'un clavier QWERTY.
Il y a une rom dans la machine qui contient les caractères
pour
les 2 configurations.
Voici les équivalences de l'affichage des
caractères
après avoir actionné le switch:

|

|
QWERTY
|
AZERTY
|
On voit que le caractère # en QWERTY correspond au
caractère £ en
AZERTY.
==> Il y a 2 solutions pour taper la commande IN#1.
Soit vous passez en clavier QWERTY (si vous étiez en clavier
AZERTY) et le caractère # s'affiche bien à
l'écran
quand vous appuyez sur la touche équivalente du clavier.
Soit vous restez en clavier AZERTY et dans ce cas là, vous
ne
tapez pas IN#1 mais IN£1 (ce n'est pas la même
touche, le
£ étant près de la touche return) et
cela
fonctionne tout aussi bien
de la même
façon...

|
Cliquez pour agrandir. En mode
AZERTY, le
caractère # n'est pas accessible via la touche: on obtient "
ou
3 (avec
shift).
|
|

|
La commande IN# slot permet d'accéder au sous programme
d'entrée
contenu dans la rom (firmware) de la carte SSC.
Après avoir tapé cette instruction, il est
possible :
- d'envoyer des commandes de settings à la
carte
depuis le
clavier.
(Il
est aussi possible d'envoyer des commandes
d'activation/désactivation
de caractéristiques ou des commandes de gestion
d'état
comme par exemple break ou
reset mais ces commandes ne sont pas utilisées ici).
- SURTOUT de donner la main au
périphérique
connecté
à la SSC (ici le
serveur ADTPro via la
liaison série)
pour faire
en
sorte que ce soit lui qui
s'occupe de la liaison d'entrée. Pour simplifier, c'est
comme si
c'était lui qui tapait sur le clavier à
notre place.
C'est donc le serveur ADTPro
qui va "remplir" la mémoire de
l'Apple IIe avec le système d'exploitation comme s'il tapait
le
programme depuis le clavier en quelque sorte
(en déformant un peu la
réalité).
|
On tape notre commande IN#1 sur le clavier de l'Apple IIe:

|
Puis il faut taper:
- soit Control-A si la SSC est configurée en mode
Modem (pour faire Control-A, il faut presser
la touche
control
et, tout en la gardant enfoncée, appuyer sur la touche A).
- soit Control-I (la lettre I et pas le chiffre un) si la SSC
est
configurée en mode Terminal/Printer (pour faire Control-I,
il
faut presser
la touche
control
et, tout en la gardant enfoncée, appuyez sur la touche I).
L'Apple IIe affiche alors:
Ce message "APPLE SSC" peut être différent si vous
avez un
clone de la
carte Super Série.
Le serveur ADTPro indique
alors qu'il faut taper 14B.
Il s'agit en fait de la vitesse que l'on a définie lors de
la
configuration du serveur (serveur et SSC ont une vitesse
réglée à 9600 bauds).

|
La commande <n>B (et
return) permet de
configurer
manuellement la
vitesse de
transfert en bauds.
L'auteur d'ADTPro a
rajouté la saisie de
cette commande car sur son
site il n'a pas précisé comment régler
la vitesse
de transfert avec les
dips. Il a mis un cliché de SW1 avec une vitesse lente de
300
bauds.
Puis le réglage se fait pas voie logicielle. Il est
probablement
parti
du principe que les utilisateurs n'avaient pas le manuel de la SSC et
qu'il était plus simple de leur faire faire cette saisie
plutôt que de
leur demander d'effectuer le réglage approprié.
Dans notre cas, cela n'apporte rien de plus puisque l'on a
déjà effectué la configuration
à l'aide des
switchs sur la SSC.
La liste possible des valeurs de <n> est la suivante:
6B = 300 bauds (à cette vitesse là,
prévoir un
oreiller pour faire la
sieste pendant le transfert).
8B = 1200 bauds.
10B = 2400 bauds.
14B = 9600 bauds.
15B = 19200 bauds.
|
Pour lui faire plaisir, on tape 14B et RETURN.

|
On retourne côté serveur où on clique
sur le bouton
Ok.
L'envoi commence et le thermomètre indique l'état
d'avancement.

|

|
Sur un Apple II, il est possible avec
ProDOS
d'exécuter un fichier (appelé fichier EXEC)
contenant une suite
d'instructions.
En tapant la commande EXEC (ou tiret: -) devant le nom d'un tel
fichier, cela revient à automatiser la frappe d'une
série de commandes.
C'est une approche similaire qui est utilisée ici pour
"charger" un
programme en mémoire.
Il faut savoir qu'il est possible de rentrer un programme en
mémoire
par ce qu'on
appelle le "moniteur".
En saisissanr la commande CALL -151, on accède à
ce
moniteur.
En tapant: <adresse> : <octets>, cela
revient à
mettre en
mémoire à l'adresse <adresse> la
liste des octets
mentionnés dans
<octets>.
Le bootstrapping consiste pour le serveur à envoyer
à l'Apple II du
texte (comme un fichier EXEC) contenant un dump du programme. Ce dump
est chargé en
mémoire à fur et à mesure par le
moniteur.
Les dumps ont été
générés au moment de la construction
du projet par un
outil dédié: AppleDump.java (du package
org.adtpro.utilities).
On trouve dans le script Ant (build.xml) 5 appels à cette
commande:
pour les infilename PD.raw (ProDOS), ADTPROETH (client ethernet),
ADTPROAUD (client audio), ADTPRO (client serial) et ADT (client serial
ESDOS ][). Si vous voulez vous faire un dump du ProDOS 2.0.3
à la place
du 1.9, rien de plus simple.
Par exemple pour le dump de ProDOS, la 1ère ligne de
l'écran
ci-dessous: "2000:4C 06 20 EE F2
21 A5 43 8D 7D"
va affecter à partir de l'adresse $2000 les 10 octets
indiqués.
|
Côté Apple IIe, l'écran se couvre de
lignes de
listing envoyées par l'imac.
ProDOS est ainsi chargé en mémoire petit
à petit.

|

|
Le listing se termine par la commande moniteur: 2000G E000G, ce qui
lance l'exécution de ProDOS (à partir de $2000)
et
effectue une
ré-initialisation Applesoft.
Le prompt du moniteur avec le caractère "*" est
remplacé
par celui du
BASIC Applesoft "]". On a de nouveau la main sur l'Apple IIe.

|

|

|
Maintenant que le système d'exploitation est
chargé dans
la mémoire de l'Apple IIe, il va falloir
récupérer
le client ADTPro de la
même façon.
Sur l'imac, on retourne donc dans le menu pour lancer
Amorçage
> Envoyer le client Série ADTPro.
Le programme donne les instructions à suivre
côté
Apple IIe de la même façon que pour ProDOS:
On tape IN#1 (ou IN£1), control-A (SSC en mode Modem) ou
control-I (SSC en mode Terminal) ainsi que la vitesse 14B.
On valide tout cela par la touche RETURN:
Retour à l'imac où on clique sur le bouton OK. Le
transfert du client débute et le thermomètre de
progression donne une idée du temps restant.
L'écran de l'Apple IIe se couvre de nouveau d'un
listing
de code, celui du client ADTPro
cette fois-ci.
Comme pour ProDOS, l'imac a envoyé une instruction
à la
fin du listing qui permet de lancer le client automatiquement: 2000G
(=exécution du programme contenu à partir de
l'adresse
$2000). On se retrouve dans le client ADTPro:

|

|
On est paré pour les transferts: rendez-vous dans le
chapitre
suivant.

|
Si vous êtes curieux, vous
avez probablement
constaté que
le menu " Amorçage " sur le serveur avait d'autres
sous-menus
que " ProDOS ".
Je vais dire brièvement quelques mots sur le sous-menu "
EsDOS
][ ".
Il permet d'envoyer vers l'Apple IIe un autre DOS que ProDOS ainsi
qu'un autre client que celui d'ADTPro.
Tout d'abord il faut savoir qu'EsDOS ][ est une variante du DOS 3.3.
(Le DOS 3.3 étant le système d'exploitation
utilisé sur Apple II avant
l'arrivée de ProDOS).
EsDOS ][ est plus rapide que DOS 3.3 (héritage du ProntoDOS
de Beagle Bros) et offre
quelques
fonctionnalités en plus:
Option de formattage d'une disquette 5,25 pouces accessible depuis le
menu du boot (touche I).
Historiquement, avant ADTPro,
il y avait ADT: il existait
un client
Apple II
sous DOS 3.3 et un serveur en mode texte écrit en C qui
pouvait
tourner sur plateforme DOS ou Unix. (Il a existé plus tard
une
version graphique du serveur pour Windows).
Pour info, voici à quoi ressemblait un écran du
serveur (sous Linux) après un transfert:
Il y a eu des forks d'ADT.
L'intérêt aujourd'hui d'utiliser le couple EsDOS][
/ ADT
2.3 est que ce dernier propose des
fonctionnalités qui
n'existent pas dans le client ADTPro.
En effet, le programme a été adapté
par Eric
Neilson et Gérard
Putter pour
permettre la création
d'images disques au format nibble (.nib) ainsi qu'au format
propriétaire .v2d contenant des demi-pistes et donc
supportant
des logiciels protégés contre la copie exploitant
ce type
de verrouillage.
A noter que ce format .v2d est spécifique à
l'émulateur Virtual ][.
Ceux qui s'intéressent à cette
particularité
pourront lire la documentation de l'outil A2V2.
Le bootstrapping d'EsDOS][ et d'ADT 2.3
se fait
de la même
manière que celui de ProDOS et d'ADTPro.
Le seule différence, c'est que le système
d'exploitation
s'envoie en 2 fois (1ère et 2nde partie) au lieu d'une pour
ProDOS.
Quelques clichés du client ADT
2.3 une
fois chargé en
mémoire:
A noter par ailleurs qu'Eric
Neilson travaille actuellement à la mise au
point d'un
client basé sur le programme E.D.D.
Ce
client sera lui aussi
capable d'envoyer les nibbles lus vers un serveur via la carte SSC.
|
Retour sommaire
06) Récupérer le client ADTPro sur
disquette
La phase de bootstrapping est assez longue. Aussi, on ne va pas la
recommencer à chaque fois que
l'on veut utiliser ADTPro.
On va donc se créer une disquette
contenant à la fois ProDOS et le client.
Côté serveur, on arrête
l'activité en cours
en cliquant sur le bouton "Déconnexion".

|
On va dans le menu Fichier > Configuration série.

|
On choisit la vitesse de transfert la plus
élevée: 115200
bauds. Clic sur le bouton OK pour valider.

|
Côté Apple IIe, depuis le menu du client, on
rentre dans
la configuration en appuyant sur la touche G.
On choisit également une vitesse de 115200 bauds.

|
On valide et on revient au menu.

|

|
Nous
avons vu tout à l'heure au moment de la configuration de la
SSC
que la vitesse la plus élevée était
19200 bauds.
Aussi vous pourriez être étonné
qu'à
présent je parle de 115200 bauds.
En fait, il s'agit d'une fonctionnalité non
documentée
car elle n'est pas disponible sur toutes les SSC.
Si cela ne marche pas avec votre SSC, revenez à la vitesse
de
19200 bauds sur le serveur et le client ADTPro.
Extrait des FAQ Apple II:
From: Michael Mahon, Ed Eastman, Steve Jensen
An unmodified SSC can access the external oscillator circuit via
software to get 115,200 bits per second. All you have to do is dump $10
into $C0AB instead of the $1F that's normally there.
Although not supported in many applications, the new 115k setting has
been added to ADT 1.23.
Note: Some SSC boards may need to upgrade to a later version of the
6551 ACIA chip to function reliably at higher speeds.
Dans cet extrait des FAQ, la carte SSC est supposée
être en slot 2 et la valeur $1F "qui est normalement
là" correspond à 19200 bauds.
Avec la SSC en slot 2:
en POKANT la valeur $1F à l'adresse $C0AB, on a une vitesse
de
19200 bauds.
en POKANT la valeur $10 à l'adresse $C0AB, on a une vitesse
de
115200 bauds.
Même chose avec la SSC en slot 1:
en POKANT la valeur $1F à l'adresse $C09B, on a une vitesse
de
19200 bauds.
en POKANT la valeur $10 à l'adresse $C09B, on a une vitesse
de
115200 bauds.
L'adresse du poke correspond à : (numéro du slot
* 16) + $C08B.
Dans le source, PSPEED représente l'index de la vitesse
choisie
dans la liste des valeurs acceptées.
PSPEED = 0 => 300 bauds (on poke $16)
PSPEED = 1 => 9600 bauds (on poke $1E)
PSPEED = 2 => 19200 bauds (on poke $1F)
PSPEED = 3 => 115200 bauds (on poke $10)
|
A présent que la configuration de la vitesse est
achevée,
on va se préoccuper de préparer la disquette qui
va
recevoir ProDOS et le client.
On va la formatter.
Insérez une disquette
dans le lecteur et appuyer sur la touche F pour (F)ORMAT.

|
ADTPro affiche la liste des
volumes qu'il a trouvée pour les
slots contenant une unité exploitable.
Si la disquette n'a jamais été
formattée, le
programme affiche <I/O ERROR>.
Si elle a
été formattée en DOS 3.3,
il est indiqué <NO NAME> sur
l'écran.
Si elle a déjà un format ProDOS, le nom actuel
est
indiqué. Voir les 3 écrans ci-dessous qui
représentent les 3 cas de figure pour le slot 6, lecteur 1.
IL EST NECESSAIRE DE LA FORMATTER UNIQUEMENT
SI VOUS AVEZ OBTENU <I/O ERROR>!
Vous pouvez aussi reformatter la disquette si lors du transfert ADTPro
signale qu'une erreur a été
détectée lors
de l'écriture sur le support magnétique (erreur
pouvant
par
exemple être dûe au fait que les nibbles de
soft-sectoring ont été
altérés par le
temps).
Pour formatter le lecteur 1 du slot 6, il suffit de se placer sur la
ligne correspondante à l'aide des flèches HAUT et
BAS et
de la sélectionner en tapant sur RETURN.
Il faut ensuite saisir le nom à utiliser
(commençant par
un slash) et valider par RETURN.
Dans cet exemple, j'ai tapé /TESTJM
Une confirmation est demandée (pour vous laisser le temps
d'introduire la disquette dans le lecteur). Tapez Y (yes). Le
formattage
se
lance alors.
Quand il est terminé, vous pouvez en formatter d'autres si
cela
vous chante ou taper sur N (no) pour revenir au menu principal.
Une fois que vos disquettes sont prêtes, le transfert imac
vers
Apple IIe va pouvoir commencer.
Par défaut, côté serveur, le
répertoire
courant est celui contenant les images disques d'ADTPro.
Si ce n'est pas le cas chez vous ou si vous voulez vérifier,
sur le serveur, allez dans le menu
Fichier > Changer le répertoire courant.
Puis, positionnez vous dans le répertoire d'ADTPro
contenant les 3 fichiers mis à disposition si l'actuel n'est
pas le bon.
Dans ce répertoire, il y a le client
traditionnel (ADT23.DSK) et le nouveau client aux formats .PO et .DSK.
On va utiliser ce dernier.
Pour obtenir le catalogue courant du serveur depuis l'Apple IIe, il
suffit de
taper de taper la lettre D pour (D)IR.
On voit bien apparaitre les mêmes 3 fichiers:
Retour au menu en appuyant sur une touche.
On va à présent demander au serveur de nous
envoyer l'image ADTPRO-1.1.4.DSK.
Sur l'Apple IIe, depuis le menu, on appuie sur la touche R (Receive),
on saisit le nom de l'image et validation par la touche RETURN.
L'Apple IIe envoie une commande au serveur pour qu'il
vérifie que le fichier désiré se
trouve bien dans le répertoire courant.
Si le serveur confirme que c'est okay, il
faut indiquer sur quelle unité de l'Apple IIe doit
être
écrite l'image.
On va utiliser la disquette formattée
précédemment (en slot 6, lecteur 1). On se
déplace sur la ligne correspondante avec les touches
flèches et validation par RETURN.
l'Apple IIe envoie alors une seconde commande pour demander le
transfert proprement dit.
Le serveur envoie alors l'image. Le thermomètre indique la
progression du transfert.
Côté Apple IIe, on est aussi tenu au courant de la
progression d'avancement du transfert. Il y a en tout 280 blocs de 512
octets à écrire sur la disquette.
Quand le transfert est achevé, ADTPro
l'indique à
la fois sur le client et sur le serveur. Sur ce dernier, il mentionne
également le temps qu'il a fallu pour réaliser
l'opération.
Pour vérifier que tout s'est bien passé, il
suffit de
booter la disquette nouvellement créée
contenant
le
client et de choisir le module SERIAL:
On est bien de nouveau dans le programme que l'on avait
bootstrappé précédemment:
ça a bien
fonctionné.
Ne pas oublier de reconfigurer le programme car la configuration par
défaut présente sur la disquette n'est pas
forcément concordante avec celle qu l'on avait avant de
rebooter.
Pour que la configuration soit enregistrée une bonne fois
pour toute
sur la disquette, il suffira de mettre à YES le
paramètre SAVE CONFIG
et de valider par RETURN.
On peut donc arrêter l'Apple IIe si on le souhaite: la
prochaine
fois, il suffira de lancer ADTPro depuis la disquette sans avoir
à refaire les opérations de bootstrapping.
Retour sommaire
07) Transfert d'un disque image .DSK de l'imac vers l'Apple
IIe
Vous venez de télécharger des jeux pour votre
Apple IIe sur internet et vous voulez les avoir sur des disquettes
physiques pour faire quelques parties avec votre vieille machine. C'est
l'objectif de ce chapitre.
Je prendrais comme exemple le jeu d'arcade Montezuma's
Revenge
téléchargé sur le serveur Asimov.
Je ne mets pas de lien car il peut bouger mais pour info, je l'ai
glané il y a quelques mois dans cette arborescence:
ftp://ftp.apple.asimov.net/pub/apple_II/images/games/action/montezumas.revenge.standalone.DSK
Dans mon cas, l'image du jeu se trouve dans le répertoire
"Downloads":
Un bon réflexe consiste à vérifier que
l'image n'est pas corrompue (la personne qui l'a uploadé sur
Asimov peut très
bien avoir mis à
disposition un
programme tout pourri à la base).
Je le teste avec Virtual
][ pour m'assurer qu'au moins il boote:
On vérifie que la vitesse de
transfert configurée sur le serveur ADTPro
est au maximum (115200 ou 19200 si la vitesse supérieure ne
passe pas avec votre SSC):
Il faut
que sur le serveur le répertoire courant corresponde au
répertoire où se trouve l'image
téléchargée.
On définit donc comme répertoire courant le
répertoire "Downloads".
A noter que cette commande "change working directory" peut aussi se
faire depuis le client ADTPro.
Mais comme il
faut taper manuellement le
nom du répertoire, je préfère le faire
depuis le
serveur avec quelques clics de souris.
Côté Apple IIe, on boote la disquette contenant ADTPro
et
on choisit le module SERIAL à partir du menu
proposé:
A partir du menu présenté sur l'Apple IIe, on
configure (si ce n'avait
pas été fait précédamment)
l'emplacement de la carte SSC et la vitesse de transfert du client
(touche G).
Ici j'ai spécifié une SSC en slot 1 et une
vitesse de
115200. (Changez le NO en YES du paramètre SAVE CONFIG pour
conserver
ce paramétrage sur la disquette).
Il faut préparer la disquette physique qui va contenir le
jeu.
S'il s'agit d'une disquette vierge ou si on ne sait pas trop ce qu'il y
a dessus (et que cela n'a aucune importance), on va la formatter en
utilisant l'option F)ormat du client.
On choisit le lecteur 1 du slot 6 et on valide par RETURN:
Le nom du volume n'a aucune importance car de toute façon le
contenu de la disquette sera écrasé par l'image
disque.
(Le formattage permet de mettre en place le découpage de la
disquette en pistes et secteurs, c'est à dire le
soft-sectoring).
On peut donc laisser le nom /BLANK qui est proposé par
défaut.
Le jeu ne tient que sur une seule face mais ce n'est pas plus mal de
formatter aussi l'autre face pendant qu'on y est: elle sera dispo pour
le prochain jeu.
Quand c'est terminé, on répond "N" à
la question
"FORMAT ANOTHER?".
On revient ainsi au menu.
Ensuite, on contrôle vite fait que le répertoire
courant
correspond bien au répertoire "Downloads": en tapant D)ir
depuis
le menu du client, on visualise bien la même chose qu'avec le
finder de l'imac (le contenu du répertoire courant) et on
s'est
assuré au passage que la communication entre le client et le
serveur passe bien.
En effet la demande de CATALOG correspond à un
échange
protocolaire entre les 2 machines (commande $C3):
Une fois revenu au menu du client, on demande à recevoir
l'image
du jeu (commande GET correspondante à l'action RECEIVE).
On tape le nom de l'image et on valide par RETURN. (A noter que si le
nom de l'image disque est très long, il ne faut pas
hésiter à le renommer sur l'imac).
L'Apple IIe demande au serveur de contrôler la
disponibilité de l'image.
Si c'est le cas, le client nous demande ensuite de choisir le volume
qui va recevoir l'image: on choisit le lecteur 1 du slot 6 qui contient
la disquette qu'on a formattée juste avant.
L'Apple IIe solicite alors de nouveau le serveur pour faire le
transfert proprement dit.
Il y a alors des échanges entre le serveur et l'Apple IIe.
Le
1er envoie des données, le 2nd les réceptionne,
vérifie le CRC et demande la suite au serveur ou lui demande
de
renvoyer les données si elles n'étaient pas
correctes.
Le témoin de la progression sur le serveur s'affiche sous
forme
d'un thermomètre. Sur le client il y a aussi des
informations
affichées.
Quand le transfert est terminé, on est informé
d'un
côté comme de l'autre:
Il ne reste plus qu'à booter la disquette pour
vérifier
que ça tourne:
Et place à un bon moment de détente avec ce jeu
de
plateforme sympathique sur lequel j'avais passé pas mal de
temps
il y a 25 ans...
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08) Méthode pour transférer un disque
image .NIB vers
l'Apple IIe
Il y a certains jeux que l'on peut trouver sur internet qui ne sont pas
au format .DSK (ou .PO ou .DO).
On trouve par exemple des images disques au format .NIB avec une taille
supérieure : 232960 octets au lieu de 143360 octets pour un
.DSK.
Ces images disques intègrent non seulement le contenu des
secteurs de données des disquettes mais aussi d'autres
informations relatives au format de la disquette.
On distingue 2 catégories de .NIB:
- les disques images contenant encore une protection.
- les disques images qui sont sous forme de .NIB uniquement
pour
préserver le numéro de volume. Ce
numéro
(stocké dans un champ adresse) sert aux programmes tenant
sur
plusieurs disquettes. Le volume est utilisé pour distinguer
les
faces les unes des autres, bref pour les identifier.
Le transfert d'un .NIB vers une disquette physique Apple IIe ne
concerne ici que les disques images appartenant à la 2nde
catégorie: ceux qui n'ont pas/plus de protection.
Voici un exemple de la manipulation à effectuer pour jouer
à King's Quest 1
que l'on ne trouve
qu'au format .NIB sur
internet.
Note: Vous allez avoir besoin d'un émulateur Apple IIe
fonctionnant sur votre imac.
EMULATEUR
Tout d'abord, il faut télécharger l'archive du jeu sur le serveur
Asimov. Cette
archive
contient les 4 premiers numéros de la saga.
Après décompression de l'archive, on voit qu'il y
a 3
fichiers .NIB pour le 1er volet:
J'ai vérifié que le numéro 1 qui nous
intéresse était bien cracké, c'est
à dire
sans protection (signature du pirate: The
Blade), fonctionnait sur les émulateurs Virtual
][
et Applewin
(avec Wine) ainsi que
lorsque
le programme demandait à utiliser chacune des 3 faces il n'y
a
avait pas de crash.
Il faut à présent regarder quel est le volume
utilisé pour chacune des 3 faces du jeu.
La logique voudrait que ce soit 1, 2 et 3 mais ce n'est pas une
rêgle absolue et les éditeurs prennent les
numéros
qu'ils veulent: c'est pour cela qu'il faut toujours contrôler.
La question est donc de savoir comment examiner le numéro du
volume.
On va faire simple.
Quand vous avez installé ADTPro,
vous
avez également mis
dans le répertoire Applications du mac une image disque d'ADT
(en version DOS):
Avec votre émulateur Apple II sur mac, bootez ce disk image.
Vous aboutissez dans ADT.
Quittez le programme en tapant sur la touche Q.
Ceci a pour effet de redonner la main.
Comme on est sous un DOS 3.3 (amélioré: ESDOS
][), il est
possible d'avoir le catalogue de la disquette en tapant la commande
CATALOG:
On s'aperçoit que le DOS donne le numéro du
volume. Ici
on a un volume 254: c'est écrit VOL254.
Même si les disquettes de King's
Quest 1
ne sont pas sous un DOS
standard, à chaque fois que l'on tapera la commande CATALOG,
le
numéro du volume sera indiqué.
Bien entendu, le catalogue affiché sera tout merdique (DOS
propriétaire oblige) mais ce
n'est pas ce qui nous intéresse ici. D'ailleurs, si pendant
l'affichage du catalogue, le drive traine en longueur,
n'hésitez pas à faire un CTRL-RESET.
Voila le résultat pour les 3 faces du jeu:
On a les numéros de volume 1, 2 et 3 (VOL001, VOL002 et
VOL003).
Il faut à présent
télécharger le copieur Locksmith 6.1 sur le serveur
Asimov.
On va transformer les fichiers .NIB en .DSK.
Dans un répertoire de travail, dupliquer l'image disque
ADT23.DSK 3 fois:
et renommez les KQ1_A.DSK, KQ1_B.DSK et KQ1_C.DSK.
A présent bootez Locksmith
dans votre
émulateur:
Choisissez l'option F (Fast Backup):
Dans le lecteur 1 de l'émulateur, insérez le
fichier:
King's Quest 1 - Disk A.NIB
Dans le lecteur 2 de l'émulateur, insérez le
fichier:
KQ1_A.DSK
Appuyez sur la barre d'espace pour lancer la copie.
Faites la même chose pour les 2 autres faces:
Dans le lecteur 1 de l'émulateur, insérez le
fichier:
King's Quest 1 - Disk B.NIB
Dans le lecteur 2 de l'émulateur, insérez le
fichier:
KQ1_B.DSK
Copie Locksmith.
Dans le lecteur 1 de l'émulateur, insérez le
fichier:
King's Quest 1 - Disk C.NIB
Dans le lecteur 2 de l'émulateur, insérez le
fichier:
KQ1_C.DSK
Copie Locksmith.
ADTPRO ET APPLE IIE
Avec le client ADTPro,
formattez une face de
disquette normalement.
Puis transférez l'image disque ADT23.DSK de l'imac vers la
face
formattée de votre disquette.
Bootez ADT 2.3 sur votre Apple IIe.
Quittez le programme en tapant Q.
Maintenant que vous êtes sous ESDOS ][, on va formatter les 3
faces du jeu en précisant un volume.
Prenez 2 de vos disquettes.
Insérez la face 1 de la 1ère disquette dans le
lecteur 1
et tapez: INIT HELLO,S6,D1,V1
Insérez la face 2 de la 1ère disquette dans le
lecteur 1
et tapez: INIT HELLO,S6,D1,V2
Insérez la face 1 de la 2nde disquette dans le lecteur 1 et
tapez: INIT HELLO,S6,D1,V3
A présent avec ADTPro,
transférez
les disques
images
KQ1_A.DSK, KQ1_B.DSK et KQ1_C.DSK vers les 3 faces que vous avez
formatté.
Et voila, vous avez le jeu opérationnel sur les 3 faces:

|

|
Formattage d'une disquette avec
ADTPro.
|
Catalogue après avoir
changé le
répertoire courant sur le serveur.
|

|

|
Transfert d'ADT23.DSK vers la
disquette.
|
Utilisation d'ESDOS ][ pour
initialiser les 3
faces du jeu avec les numéros de volume 1, 2 et 3.
|

|

|
Transfert de la 1ère face
de King's Quest 1
vers la face avec VOL001.
|
Prêt pour le transfert de
la 2nde face.
|

|

|
Maintenant que les 3 faces sont
faites, je boote
le jeu. Page de crack.
|
Jeu avec son interface graphique en
double haute
résolution.
|
Pour les disques images .NIB contenant encore une protection, la seule
solution actuelle pour recréer une disquette physique
s'appelle SST et son
fonctionnement n'est pas
garanti pour tous les
programmes.
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09) Transfert d'une disquette de l'Apple IIe vers l'imac
L'objectif de ce chapitre est de créer des disques images
à partir de disquettes physiques.
On peut par exemple imaginer que vous ayez obtenus quelques logiciels
NON PROTEGES avec votre vieille machine et vous souhaitez les avoir
sous forme de fichiers pour pouvoir les exploiter avec un
émulateur sur votre imac.
Pour illustrer ce chapitre, j'ai utilisé un original d'un
magazine sur disquette bien connu et de qualité: Softdisk.
Ci-dessous son bon fonctionnement sur mon Apple IIe et un
cliché
des 2 disquettes du numéro 98:
Après avoir lancé le serveur sur votre imac et
s'être assuré que la communication est
arrêtée (clic sur le bouton
déconnexion), on
règle la vitesse de transfert au maximum.
Pour cela, dans le menu Fichier > Configuration
série, on fixe comme
vitesse 115200 (ou 19200 si la vitesse 115200 n'est pas
supportée par votre carte SSC côté
Apple IIe).
Validation par un clic sur le bouton Ok.
On va choisir à présent le répertoire
de l'imac
où les images vont être placées
à fur et
à mesure de leur création.
La sélection du menu Fichier > Changer le
répertoire
de travail ouvre une fenêtre qui permet de naviguer sur le
filesystem du mac et de choisir un répertoire.
Je choisis par exemple un répertoire qui contient
déjà des d'images rangées par origine:
Une fois ce choix défini, on clique sur le bouton
"Série"
pour activer ce module.
Côté Apple IIe, on boote la disquette contenant le
client
ADTPro et on choisit le
module SERIAL:
Le menu du client s'affiche et on commence par vérifier que
la
configuration présente correspond bien à notre
cas de
figure.
Si ce n'est pas le cas, il faut la modifier. Ici je choisis une carte
SSC en slot 1 et une vitesse de 115200 en phase avec celle choisie au
niveau du serveur.
Pour vérifier que la communication fonctionne bien entre le
client et le serveur, il suffit à partir du menu du client
de
choisir l'option D)ir.
Cette commande demande au serveur d'afficher sur l'écran de
l'Apple IIe le contenu du répertoire de travail de l'imac.
On constate que le résultat obtenu correspond bien
à
celui que l'on avait lorsqu'on a choisi le répertoire
courant
sur l'imac:
La communication entre les 2 machines étant fonctionnelle,
on va
pouvoir commencer le transfert.
On place dans le lecteur de disquettes 1 rattaché au
contrôleur présent dans le slot 6 de l'Apple IIe
la
1ère face de Softdisk.
Puis on appuie sur la touche S)end du menu du client. Cette commande va
effectuer l'équivalent d'un PUT vers le serveur.
Il faut à présent saisir le nom de l'image qui
sera
créée sur le mac. Ici je choisis SOFTDISK98A.DSK
L'Apple IIe va envoyer au serveur ce nom pour qu'il vérifie
qu'il pourra bien créer l'image sur le répertoire
courant.
Il peut survenir des cas d'erreurs si par exemple il existe
déjà un fichier de même nom dans le
répertoire courant et qu'il ne s'agisse pas d'une image
disque.
En cas d'erreur, le client demandera l'action à mener.
Quand c'est ok, le client demande ensuite de choisir le volume (si le
soft est sous ProDOS, ce qui est le cas ici) ou le couple slot/drive
correspondant à la disquette que l'on veut
transférer.
On a placé la disquette en drive 1, slot 6, aussi il suffit
de choisir
cette ligne et valider par la touche RETURN.
L'Apple IIe envoie alors au serveur des informations sur la taille de
l'image qu'il va expédier.
Si le serveur confirme qu'il va pouvoir écrire cette image,
le
client va alors expédier une succession de paquets contenant
des
blocs de la disquette.
Chaque paquet envoyé par le client fera l'objet d'un
accusé de
réception par le serveur qui indiquera à
l'expéditeur s'il a pu le
prendre en compte (bien reçu, CRC correct).
Cet accusé de réception sert aussi de
déclencheur pour l'envoi du
prochain paquet ou au contraire demande la
réexpédition du même paquet
si une erreur a empêché son traitement.
La progression d'un côté comme de l'autre est
représentée sous la forme de
thermomètres:
Quand le transfert s'achève, un message d'acquittement donne
le statut du transfert et la durée. Ici aucune erreur:
L'image disque a bien été
créée sur l'imac.
Son nom (que l'on avait saisi sur le client) figure à
présent dans le répertoire courant de la machine
moderne:
Il ne reste plus qu'à faire les 3 autres faces.
Une fois ces transferts achevés, il est alors possible de
booter le
magazine dans un émulateur et d'admirer son interface
graphique
utilisable avec une souris émulée.
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10) Transfert d'un disque dur de l'Apple IIe vers l'imac
Dans le tutorial précédent, nous avons vu comment
transférer le contenu d'une disquette physique vers l'imac
en créant une image disque .DSK de 143360 octets.
ADTPro permet des transferts
dans le sens Apple IIe vers imac pour d'autres type
d'unités comme des disquettes 3,5
pouces de 800k ou encore des disques durs
(volumes ProDOS jusqu'à 32 megas).
Dans ce chapitre, on va illustrer cette possibilité en
récupérant sous forme
d'image disque le contenu d'un disque dur.
A noter qu'il faut bien choisir son outil: pour un disque dur SCSI ou
pour des cartes type CompactFlash / SD (avec des contrôleurs
récents comme la CFFA), je préconise
plutôt un
échange avec Ciderpress directement sur une
machine moderne: c'est nettement plus rapide qu'un transfert par voie
filaire.
Il y a quelques années de cela, l'ancien pirate The White Man (initiales TWM)
m'avait
fait don de son matériel Apple IIe.
Dans son unité centrale se trouvait un disque dur Megacore
avec les différents programmes qu'il utilisait sous ProDOS:
Il est grand temps d'en faire un backup exploitable sur
émulateur.
Tout comme pour les tutoriaux précédents, on
lance sur l'imac le serveur ADTPro, on
configure la vitesse
à 115200 bauds et on choisit le répertoire
courant sur lequel on écrira l'image disque au format .HDV
correspondant à notre disque dur. On active le serveur en
cliquant sur le bouton Série.
Sur l'Apple IIe, on boote la disquette contenant le client ADTPro et si
ce n'est pas déjà fait, on
définit la
configuration: SSC en slot 1 et vitesse de transfert identique au
serveur: 115200.
Depuis le client, on sélectionne le point de menu
S)end pour indiquer que l'on va effectue un transfert vers le serveur.
On saisit le nom de l'image à créer: TWM.HDV et
on valide par RETURN.
ADTPro donne la liste des
volumes disponibles par slot et lecteur et
demande à l'utilisateur de choisir l'unité source.
Le disque dur (comme souvent) est en slot 7 afin de pouvoir booter
dessus.
On choisit donc le volume /MEGACORE correspondant au couple slot 7 /
drive 1 en se déplaçant avec les
flèches sur la bonne ligne et on valide par RETURN:
Commence alors un TRES LONG transfert (le volume ProDOS sur
ce disque dur a une capacité de 20 megas).
Pour dire, je suis aller déjeuner et à mon
retour, ce n'était toujours pas fini (et je ne suis pas du tout
un fan
de la "restauration" rapide).
Le thermomètre sur le serveur progresse
très très lentement.
Mais bon au final, le plus important, c'est la satisfaction d'avoir
cette image sous le coude.
Hop un coup de Virtual ][ et
de Sweet 16 pour
vérifier que tout fonctionne:
YOUPI!
N'ayant pas mon imac sous la main au moment de la
réalisation de ce transfert, j'ai illustré ce
tutoriel avec un eeepc.
Le résultat est exactement le même
avec une machine à la pomme.
Le disque dur Megacore remplace l'alimentation
électrique de l'Apple
IIe: il est associé à un boitier noir
doté d'une ventilation assez
bruyante (mais pas intolérable contrairement au ProFile).
Quelques clichés de mon "bazar" pour réaliser la
sauvegarde de l'ex-joujou de TWM:
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11) La gestion des erreurs
Lors de la mise en oeuvre d'ADTPro, il peut
survenir de multiples
erreurs vous empêchant d'arriver à vos fins.
Ce que je recommande lors de la prise en main du logiciel, c'est
d'activer les traces.
En effet, ADTPro peut se mettre dans un mode
"bavard" et produire un
fichier de logs indiquant tout ce qu'il fait et les anomalies qu'il
rencontre.
Ce qui est bien commode quand le serveur refuse obstinément de
se lancer. Sans ces traces, il n'est pas évident de comprendre
ce qui a posé problème.
Pour activer les traces, il suffit de cliquer sur Fichier >
Activer les traces et le tour est joué.

|
Le fichier de logs produit (ADTProTrace.txt) est
généré dans le répertoire d'installation du
programme:

|
Exemple de contenu (ici sans erreur) pour vous donner une idée
de ce qu'il écrit:

|
Extrait de l'envoi d'un disque image vers l'Apple IIe:

|
Voici une liste NON EXHAUSTIVE des pépins qui peuvent survenir:
- Le serveur ne démarre pas car il n'y a pas de JRE (Java
Runtime Environment) installé. Il faut installer une machine
virtuelle java sur sa machine moderne.
- Le serveur ne se lance pas car la machine virtuelle
trouvée
n'est pas celle attendue: par exemple si un JRE 32 bits a
été installé sur une machine 64 bits.
Voici ce qu'on peut trouver dans les traces:
SerialConfig Constructor about to attempt to instantiate rxtx library.
Serial library not installed.
SerialConfig Constructor could not instantiate the rxtx library.
SerialConfig Constructor exit.
- Sur l'imac, il faut récupérer tout le contenu du
.dmg et pas uniquement l'app car sinon il va manquer des
dépendances et il y aura dans les traces un message
du type:
java.lang.UnsatisfiedLinkError: no rxtxSerial in java.library.path
thrown while loading gnu.io.RXTXCommDriver.
- S'il y a un soucis avec le module prenant en charge RS232 (RXTX),
il
est possible que rien n'apparaisse dans la combo box "Port" de la
configuration série. Exemple: si le chemin vers RXTX est
incorrect, impossible alors de faire fonctionner le serveur.
Il peut être nécessaire de recompiler RXTX pour un bon
fonctionnement sur la machine moderne.
Pour WIN, il y a 2 versions de RXTX. Sur un PC 64 bit avec
Windows 7, il faut pointer sur rxtx-2.2pre2.
- Personne n'est à l'abri d'un problème hardware ou
des conséquence d'un
mauvais driver.
Je pense par exemple à l'adaptateur USB/Série
côté imac. (Si vous constatez des
arrêts de transferts en cours de route avec Mac OS/X en utilisant
un adaptateur à base de chipset Prolific).
Vous pouvez aussi avoir côté Apple IIe des
problèmes liés au fait qu'une disquette soit
esquintée ou un contrôleur instable (SSC ou
contrôleur de lecteur de disquettes).
- La communication entre les 2 machines ne s'effectue pas (gel lors
de l'attente d'une réponse) si le cable
est HS ou inadapté ("printer cable" à la place de "null
modem cable" par exemple).
- Une mauvaise configuration de la carte SSC (jumper+switchs) ou
d'ADTPro côté Apple IIe affecte
aussi la communication.
Le piège facile est de déclarer la SSC dans un autre slot
que celui où elle est réellement! Pensez à ouvrir
le "capot" de votre Apple II pour vérifier le slot. Ce n'est pas
parce que le cable sort derrière par le 1er trou que la carte
SSC est nécessairement dans le slot 1!
De même lors du bootstrapping (si vous devez en faire un), ne
tapez
pas bêtement sur votre Apple IIe ce qui est indiqué sur
l'écran de l'imac. Adaptez la commande IN# au slot dans lequel
se trouve la SSC.
- Risque aussi de disfonctionnement dans la communication si la
vitesse de transfert indiquée dans la configuration
sur l'Apple IIe est différente de celle sur l'imac. Il faut
toujours synchroniser les deux.
- Si votre version d'ADTPro est
boguée ou
compilée pour
une
JRE supérieure à celle installée sur votre
machine, vous allez partir en vrille.
- Ne vous étonnez pas d'erreurs lors de l'écriture
sur
une disquette si cette dernière est protégée
contre l'écriture (encoche couverte ou pas d'encoche physique).
- Lors d'un bootstrapping, il y a un risque de problème si
un système d'exploitation
est déjà
chargé côté Apple IIe. La solution:
"2. Boot your Apple; hit Ctrl-Reset before it reads anything from the
disk drive. It's important that it not load any OS, even DOS 3.3."
Pour tout autre problème rencontré, n'hésitez pas
à vous adresser directement à l'auteur
(en anglais) dans le forum
dédié.
Un exemple de ce qu'il se passe avec une disquette défectueuse.
Pour montrer que les secteurs sont bien abimés, j'ai
utilisé un autre programme qu'ADTPro.
Ci-dessous les secteurs en erreur apparaissent sous forme de
caractères "*" en inverse vidéo:
A présent avec ADTPro, envoi du client
vers le serveur: les 'X'
signalent qu'il y a eu une erreur en lecture
Cas de l'envoi du serveur vers le client Apple IIe avec une disquette
mal formattée dans le lecteur de ce dernier: les X signalent
aussi que l'écriture n'a pas pu se faire correctement
Si pendant un transfert de l'Apple IIe vers imac ou vice versa, de
nombreuses erreurs surviennent, il n'est pas forcément judicieux
de laisser le traitement aller jusqu'au bout (perte de temps pour un
résultat nul).
Il peut être utile de forcer l'arrêt du transfert en
cours depuis le serveur: il suffit de cliquer sur le bouton
"Déconnexion".
Une confirmation est alors demandée: il suffit de cliquer en
conséquence.
A noter aussi que depuis le client Apple IIe la touche ESC permet
d'arrêter le traitement local (il faut en complément
arrêter aussi le traitement sur le serveur).
Un conseil supplémentaire avant d'écrire sur le forum de
David Schmidt; conseil
basé sur du vécu:
Si du côté client Apple IIe vous obtenez un message
"WAITING FOR HOST REPLY, ESC CANCELS" qui perdure à
l'écran, il faut arrêter le process en cours et
recommencer.
Pour l'Apple IIe, tapez ESC. Pour le serveur cliquez sur le bouton de
déconnexion. Vérifier une nouvelle fois votre
configuration. Puis relancer le serveur en cliquant sur le bouton
"Série".
Vous pouvez alors essayer de nouveau d'utiliser le client.
J'ai déjà eu des petits soucis de
désynchronisation entre les 2 machines au début quand je
lance le process (c'est rare mais ça m'est arrivé) et
repartir ainsi a toujours résolu mes problèmes.
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